En pleine nature, la capacité à lier, attacher ou nouer des objets peut faire toute la différence. Que ce soit pour fabriquer un abri, réparer un outil ou sécuriser votre sac, les cordages deviennent vite essentiels.
Dans cet article, découvrez 3 méthodes fiables pour créer et utiliser des cordages en situation de survie, à partir de matériaux naturels ou récupérés.
1. Fabriquer un cordage avec des fibres végétales
De nombreux arbres offrent une écorce intérieure fibreuse utilisable comme cordage. Il suffit d’extraire les fibres ligneuses, puis de les tresser solidement.
Les meilleurs arbres pour cela : orme, tilleul, noyer blanc, mûrier, chêne blanc, cèdre rouge…
Une fois tressé, testez la résistance en tirant dessus et en réalisant un nœud simple. Vous pouvez aussi combiner plusieurs brins pour plus de solidité.
2. Utiliser les nerfs d’animaux comme ligatures
Les tendons de gibier (cerf, chevreuil…) sont des ligatures naturelles très efficaces. Après les avoir retirés, séchez-les complètement, puis écrasez-les pour obtenir des filaments.
Humectez-les et torsadez-les en un toron continu. Les nerfs humides sont collants : inutile de faire un nœud, ils durcissent naturellement en séchant.
Parfaits pour attacher des objets fins, sécuriser du petit matériel ou assembler des structures légères.
3. Réutiliser du cuir ou des matériaux récupérés
En survie, même un vieux ceinturon peut devenir précieux. Une fois défait, il fournit plusieurs mètres de fils solides.
Autre option : le cuir cru, taillé en lanières, humidifié puis séché sous tension, donne des cordes épaisses et résistantes.
Ces matériaux sont excellents pour créer des babiches, sangles ou cordages de transport.
Conclusion
Savoir créer, choisir et utiliser un bon cordage fait partie des bases de la survie. En maîtrisant ces trois techniques – végétale, animale, récupérée – vous gagnez en autonomie et en sécurité.
Un simple lien bien fait peut sauver votre matériel… ou votre vie.
